Cognent rafales à mes carreaux


cognent ,me brisent en mille morceaux


Hurlent au vent toutes mes peines


Tempête , tonne mon corps en quartaine


Tous ces regrets qui me lacèrent


volent rameaux brisés, crachats de pierre


meurtrissures de ma chair


Tremble le sol, vibrent les meubles


démons vengeurs, douleur aveugle


cognent encore , fissurent les os


enfoncent  en moi tous leurs couteaux


Soudain la musique  purificatoire


ravive, ranime , réveille l'espoir


mais de nouveau se déracine, se tord mon corps


qui cogne, hurle, gémit encore






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